dimanche 19 novembre 2023

Ils ont fini par les avoir

Ce soir, sur la première radio de France, à la place de l'émission hebdomadaire habituelle depuis début septembre, il y a eu une rediffusion. Comme pendant les vacances. Sauf qu'aujourd'hui la vacance qu'il y a c'est celle de l'animatrice en chef. Et ça m'emmerde au plus haut point.

Flashback: le 29 octobre, un peu après 19h20, l'un des animateurs a commencé sa chronique par "Halloween approche et tout le monde commence à chercher un déguisement pour faire peur. En ce moment il y a le déguisement Netanyahou qui marche pas mal pour faire peur, vous voyez qui c'est ? Une sorte de Nazi mais sans prépuce.". De cette phrase, beaucoup de monde s'est emparé et d'aucuns ont décidé que l'auteur était antisémite puisqu'il accuse, sur le ton de l'humour qui plus est, une et une seule personne de confession juive d'être un nazi.

Ca faisait longtemps que les adversaires de la liberté d'expression voulaient la mort de cette émission et il semblerait que ça fonctionne. Il y a eu un tel déferlement de haine sur l'humoriste, venant de toutes parts qu'à la rentrée l'émission a eu lieux à huis clos et qu'aujourd'hui elle a été annulée.

Aujourd'hui, il est interdit de dénigrer une personne qui n'est pas de sa propre communauté sans être menacé de mort. L'état de droit a disparu, pire, dans certains cas, comme celui-ci, il cautionne les accusateurs.

L'émission dérangeait, je crains qu'aujourd'hui les tenants de la haine aient eu raison de cette bulle d'air radiophonique. Ne nous trompons pas cepandant en analysant ce qui c'est passé. Ce ne sont pas les juifs qui ont eu raison de l'émission, le Crif, pourtant très vigilant vis à vis de l'antisémitisme n'a même pas réagi, non ce sont les politques qui ont réagi, notamment la droite et l'extrème droite, condamnant à l'unisson appelant à la haine à longueur de journées sur toutes les ondes qui ont été mises à leur disposition.

Je souhaite de tout coeur le retour de l'émission "Le grand dimanche soir" sur France Inter. Je souhaite que tous les humoristes puissent déplaire sans être menacés de mort et sans que leur soutiens ne le soient. Je souhaite que l'on condamne les manipulations qui ont eu lieux autour des cette phrase "En ce moment il y a le déguisement Netanyahou qui marche pas mal pour faire peur, vous voyez qui c'est ? Une sorte de Nazi mais sans prépuce.". Mais je constate jours après jours que les libertés nous quittent et que sans être tout à fait dans une dictature, la liberté qui sied à la démocratie se délite.

samedi 22 avril 2023

La démocratie bat en retraite

Depuis plusisurs mois, le gouvernement bataille pour faire passer sa réforme des retraites dont la mesure qui fait office de pomme de discorde est le report de l'âge légal de départ en retraite à 64 ans, contre 62 actuellement.

En résumé ça s'est passé comment ?

Très classiquement il y a eu des annonces des mesures et très rapidement, tous les partis politiques (hors marcheurs renaissants) se sont dits contre le report de l'age de la retraite. Tous les syndicats se ont aussi prononcés contres. Et on le verra ar la suite les français aussi, à 90% selon les sondages ce qui mêmes s'ils ont fait la plus grosse erreur de clacul de leur carrière laisse plus de 80% d'opposition populaire. C'est pas rien.

Le gouvernement a écourté les débats à l'assemblée nationale, écourté les débats au sénat, passé en force, via l'article décrié mais utilisé par tous ses détracteurs, 49 alinéa 3 de la constitution, puis finalement promulguée après validation du conseil constitutionnel et malgré une procédure de référendum d'initiative partagée en cours.

Tout celà me révulse, mais c'était à prévoir avec un gouvernement aussi prétentieux et peu au fait de l'étendue de son illégitimité. Ou, feignant la légitimité pour passer des lois fort déplaisantes.

Je laisse ma colère, ma hargne et mon courroux (coucou) quelques instants le temps de clarifier les choses, cette modification ne change rien pour moi, j'ai fait des études, je devrai partir à 67 ans minimum, cette clause de la loi ne m'impacte pas.

Alors pourquoi ouvrir ma grande gueule ?

Ce qui m'agace en ce moment ce sont les supporters de Macron qui mènent une campagne de dénigrement des opposants à la réforme en s'appuyant sur des arguments fallacieux.

Le premier est de demander pourquoi les syndicats et partis politiques qui ont appelé à voter Macron au second tour de 2022 protestent aujourd'hui, en effet en appelant à voter pour lui ils auraient automatiquement donné un blanc seing au président pour appliquer 100% de son programme.

NON et même deux fois non. Les partis politique n'ont pas appelé à voter Macron, ils ont appelé à faire barrage à Marine Le Pen. Ils n'ont pas dit on est d'accord avec Macron, ils ont dit on ne veut pas de la blondasse. C'est différent. L'appel qui a été fait a été de mettre les sentiments de coté pour faire un "barrage républicain". On aurait pu imaginer que Macron en aurait pris acte et aurait mis un peu d'eau dans son vin et de mou dans ses réformes qui n'on jamais été validées, même partiellement par les autres partis politiques.

Le second est de crier Macron est légitime, les Français ont voté pour lui, il est normal qu'il passe ses réformes, même en force, le Peuple Souverain (on etend la majuscule quand ils l'écrvivent) a pour volonté que ces réformes qu'Il a choisies soient menées à bout

RE NON, macron n'a pas la légitimité d'une majorité écrasante, il a la plus grosses des minorité qui est pour lui et son programme, soit seuelemnt 1 électeur inscrit sur 5. On est loin d'une expression populiare qui légitimerait quoi que ce soit. Si tant est qu'il soit légitimé c'est à combattre Marine le Pen ce qu'il ne fait surtout pas ou fait en faisant montre de la plus grande des incompétences au vu de la hausse de la cote de popularité de le leader du parti Nationaliste autoproclamé Socialiste (et donc, oui, NASI) français.

Le troisième, plus fourbe, est de dire que l'abstention étant ce qu'elle a été, il est un peu tard pour s'exprimer contre Macron, fallait le faire dans les urnes quand on y était invité.

Levons tout de suite l'ambiguïté de forme, j'ai voté, je ne suis donc pas de ceux-ci. Mais ENCORE NON, voter et donc ne pas voter est un droit et tant que les votes blancs ne seront pas comptabilisés dans les résultats finaux, ne pas voter reviendra à voter blanc et donc à s'exprimer clairement sur le fait que l'offre faite n'est pas satisfaisante. En aucun cas elle ne prive du droit à s'exprimer qu'il soit légal ou moral. Mais surtout ABSOLULENT RIEN NE DIT que les 80 à 95% s'opposants ne sont que des abstentionnistes et donc l'argument est nul et non avenu.

Quand on soutient un président et que l'on veut donner des leçons de démocraties, il serait bon d'avoir le cul propre et de prende un minimum de recul messieurs les soutiens affichés de cette réforme. Parce que pour tout vous dire, aujourd'hui encore, vous passez pour des cons.