lundi 4 octobre 2021

Nouvelle crise or not new crisis ?

Cycliquement une grande crise arrive et est prétexte à toutes sortes de restrictions qui apauvrissent à peu près tout le monde pour n'en enrichir que quelques uns. On se souvient avec une certaine douleur des années 2000 et de "l'éclatement de la bulle internet" de 2008 et de "La crise des sub-primes" c'est cyclique et ça a rapport en général avec des taux boursier bien trop élevés dans un domaine ou un autre.

Cet article aujourd'hui juste pour dire que je pressens que ce qui nous dérange aujourd'hui, au niveau du larfeuil s'entend, à savoir la hausse annoncée des énergies notamment celle totalement injustifiée de l'électricité, va nous péter à la gueule. De cette explosion s'ensuivront d'inévitables gels de salaires, pertes de pouvoir d'achat et plus généralement les apauvrissements et enrichissements évoqués plus haut.

Contre cela que peut-on faire. Pas grand chose, et c'est bien ça qui est terrible. Il faudrait une prise de conscience à l'échelle mondiale, de la part de tous les perdants, pour qu'ils arrêtent de s'enfoncer les uns les autres la tête dans le sable. Comme tout le monde je suis conscient de mon impuissance individuelle face à cette claque qui m'arrive en pleine face. A mon échelle je ne peux avoir que deux réactions :

  • Attendre que tous les gars du monde veuillent bien se donner la main pour arrêter ces conneries, et j'ai bien conscience que si je le fais, je vais morfler
  • Me protéger moi au détriment des autres, ce qui n'est pas très éthique (mais ce mot est-il encore connu ?) et c'est très probablement l'option qui sera prise par l'immense majorité de ceux qui voient la crise venir et ont la charité bien ordonnée

Du coup que faire? Généralement alerter ne sert qu'à se faire traiter d'oiseau de mauvais augure ou d'imbécile patenté et peut, pour peu qu'on soit crû, engendrer une accélération du phénomène dû à la bande d'humanistes qui des deux options évoquées plus haut, se précipiteront sur la seconde comme la vérole sur le bas clergé. Et si alerter est inutile, le taire ou ne rien faire l'est plus encore, d'où mon sentiment d'impuissance que je disais il y a de cela quelques phrase. C'est pourquoi je choisis l'alerte molle: je dis ici ce que je pense, mais au vu de la fréquentation de ce blog, il parait incertain que l'alerte ne fasse tâche d'huile. On verra bien.

mercredi 30 juin 2021

Rico, candidat !

Ca fait maintenant quelques semaines voire quelques mois qu'une stupeur frappe les médias, Eric Zemmour se tâterait en vue d'une candidature à la présidentielle. Et les journalistes rivalisent de vocabulaire pour s'épouvanter de cette nouvelle effroyable. rendez-vous compte, un éditorialiste ouvertement xénophobe et machiste candidat ? Cela pose problème non ? 

La première à s'en être ouvertement émue est Marine Le Pen, et elle a toutes les raisons de le faire. En effet si cette hypothétique candidature venait à se concrétiser, les chances que le RN a de présence au second tour de la présidentielle de 2022 se verraient réduite car s'il est bien une chose évidente c'est le programme RN ou Zemmour sera peu ou prou le même et que la popularité de l'éditorialiste risque de tailler de sérieuses croupières dans l'électorat de Marine le Pen. 

 Si je comprends cette réaction, j'ai plus de mal à comprendre l'offuscation des journalistes de tout poil face à cette candidature qui de mon point de vue ne présente que des avantages : 
  • Le premier d'entre eux est celui qui a fait réagir Marine Le Pen, l'électorat d'extrême droite se verrait réparti entre Zémmour et le RN (et un petit peu les Républicains) et de fait chacun ferait un score qui ne permettrait à aucun de se maintenir au second tour. De mon point de vue c'est une bonne nouvelle de n'avoir pas d'extrême droite au second tour. 
  • Ensuite Zemmour candidat ne pourrait rester éditorialiste sur une chaine de télévision le temps de la campagne. En effet, ses éditos et sa forte présence seraient à déduire du temps de parole de son parti et il serait difficile de donner la même visibilité aux autres candidats, donc plus de Zemmour dans la lucarne pendant un an. 
  • Aussi parce qu'il se prendrait une bonne claque lors de l'élection, et que bon, il serait temps qu'il s'en prenne une. 
  • Enfin parce qu'après sa défaite, son marquage politique lui interdirait un retour quotidien à l'éditorialisme. 
Alors pour toutes ces raisons, je le crie bien fort: RICO CANDIDAT !

mardi 8 juin 2021

Macron giflé

"La violence est le recours de l'incompétence" disait le poète.

Il faut bien constater que la politique du gouvernement est très violente en termes de fiscalité, d'(in)justice sociale, de répression des opinions, de gestion épidémique et que sais-je encore. Il n'est pas plus étonnant qu'excusable que quelqu'un ait fini par réagir et en ce jour de juin 2021, Mr Macron s'est fait souffleter. D'aucuns diront qu'il ne l'a pas volée quand les autres crieront au scandale et à la lèse majesté. JE ne suis ni des uns ni des autres mais de ceux qui pensent que la violence, si parfois elle soulage momentanéement, n' jamais réglé aucun problème.

Cet incident me fait penser à "l'affaire des chemises de direction chez Air France" en 1995, je m'étais fendu d'un petit texte à cette époque. Aujourd'hui, cette gifle administrée à notre bien trop cher président reçoit, comme à l'époque des chemises, une condamnation unanime de la presse, de la classe politique, et au final moi même puisque j'ai dit l'action "pas [...] excusable" il y a de celà quelques phrases. Au delà de cette anecdote, il faudrait pourtant réfléchir à cette sentence prompte et unanime.

En matière de gifle, la réaction avait tout aussi été prompte et unanime de la part de la presse et des politiques en 2002 (un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître). A l'époque, François Bayrou, allié actuel de "la république en marche" avait lors d'un bain de foule et de la campagne qui a vu triompher l'odre moral et augmenter un sacré coup la cote de popularité du candidat, François Bayrout avait donc usé de la chose à l'encontre d'un gamin venu jouer les pick-pocket ou les trouble-fêtes, c'est à l'avenant.

Séquence souvenirs - François Bayrou : la gifle de Strasbourg - Archive INA

Aujourd'hui on nous intime l'ordre de nous indigner contre cette attaque envers la république, et encore une fois, c'est, je le pense, la bonne réaction et celle qui aurait dû prévaloir il y a 19 ans. Il est par contre intéressant de s'interroger sur la promptitude à condamner ce jour quand il y a 19 ans on était proche de la dithyrambe d'une part et sur ce que celà peut cacher d'autre part.

Mon opinion est qu'on a un bonhomme à bout (ou deux, ou trois) qui a pété un cable et été donner corps à son désespoir en s'attaquant à une icône de ce qui l'oppresse ou de ceux qui l'oppressent. C'est un signe voire une faisceau d'indications.

  • L'indication qu'il y a des gens à bout de désespoir en france et un signe que si on continue sur cette voix politique désastreuse, ce désespéré pour fera des émules et qu'en la matière les choses s'embalent vite.
  • L'indication qu'il y a une volonté d'étouffer cette affaire dans l'oeuf parce qu'elle peut justement dégénérer.

Alors oui, condamnons cette violence mais tirons en aussi les conséquences et, réagissons. Je corrige, REAGISSEZ, BORDEL DE MERDE, messieurs les politiques avant que la situation ne dégénère pour de bon. Arrêtez de fracasser la gueule de la populace à longueur de mandat. tirez vous les doigts du cul et agissez enfin dans l'intérêt du peuple que vous êtes censés représenter.

mercredi 26 mai 2021

Présentiel, travail à distance, monde d'avant et d'après

Tout d'abord le mot distanciel n'existe pas; on dit "travail à distance" et j'emmerde les apôtre du néologisme à tout va qui voudraient m'imposer ce barbarisme.

Ensuite, vous l'aurez compris, lorsqu'ici je parle de monde d'avant ou d'après il s'agit de la façon de vivre et plus exactement de travailler que nous avions jusqu'en février 2020 et après que les divers confinements liées au COVID nous auront libérés.

Une fois ces éclaircissement, nécessaires, de vocabulaire effectués, quel est au final le sujet de mon ire, puisqu'ici, je me mets en colère, c'est l'usage, ce blog est un défouloir après tout. Donc la matière du jour c'est l'attitude des entreprises face au télétravail.

Si on est le siècle dernier, voir au tout début e celui-ci, on sait qu'en 2019 télétravail était, pour bien des entreprises, bien des patrons et un certain nombre d'employés, un gros mot voir un sujet tabou. Combien d'entreprises qui ont voulu m'employer m'ont répondu "ce n'est pas dans l'ADN de l'entreprise" lorsque je l'évoquais ? Combien de chefs de services le voient comme une occupation de tire-au-flanc ? Il a fallu qu'il soit imposé pendant plusieurs mois, confinement oblige pour que le sujet puisse être évoqué sans qu'il soit objet chez le patron ou le petit chef de la colère, la hargne et de son courroux (coucou !). On pourrait se dire que c'est heureux et qu'enfin on va pouvoir arrêter de passer sa vie à se rendre où à revenir du travail avec le stress d'être en retard à une réunion, à l'école ou à la crèche mais il n'en est rien. En effet si le sujet peut être évoqué c'est surtout parce que nos chers dirigeants on peaufinés les arguments afin de justifier de réduire ce temps à son strict minimum.

Parmi ces arguments, on trouve encore et toujours l'argument "Merteuil-Valmont", à savoir le fameux "ce n'est pas ma faute" décliné principalement en "c'est vous, ou plutôt vos collègues, qui dépriment en télétravail, c'est impossible de conserver ce mode de travail" ou "Comment maintenir une cohésion d'équipe avec le télétravail? les collaborateurs ont besoin de se rencontrer pour tisser des liens et travailler de concert dans la paix, l'harmonie et la sérénité" du coup on va autoriser le télétravail maximum 2 jours par semaine ...

Et bien, bande d'hypocrites, non! Déjà, si des collèges dépriment proposez à ceux qui le souhaitent de passer deux à trois jours par semaine au bureau, ceux qui sont psychologiquement stables vous remercient. D'autre part, c'est gentil de me parler de cohésion d'équipe mais j'ai été consultant et je sais très bien que vous vous en carrez si cela ne sert pas vos intérêts. Je m'explique, un consultant, sur 218 jours travaillés se retrouve environ 218 jours chez le client. S'il a des contacts avec ses collègues c'est pendant la soirée d'entreprise, lors des visites de son commercial et éventuellement d'un "week-end boite", bref la cohésion d'équipe dans le consulting n'existe que peu et dans les autres entreprises elle se fait surtout après le travail autour d'un verre en terrasse et j'ai une excellent nouvelle pour vous, ce genre de choses est de nouveaux possibles, plus besoin de se stresser dans les embouteillages quotidiennement pour souder les équipes.

Enfin j'ai du mal à comprendre cet attachement au travail posté quand toute personne travaillant avec un ordinateur et un téléphone peut le faire à distance et que cette façon de faire ne présente que des avantages :

  • Réduction des temps de trajets domicile travail et donc de la pollution carbone que en découle.
  • Réduction du stress lié aux gardes des enfants.
  • Meilleure productivité (et oui, les pauses café de 30 minutes, c'est moins souvent en télétravail).
  • Economies sur les frais fixes des entreprises, notamment les frais d'électricité.

Bref que du positif qui au final ne fait pas de poids face à un petit chef borné pour qui "un employé chez lui est un employé qui glandouille". Comme dirait ma maman: "On n'a pas l'cul sorti des ronces".