J'ai écrit il y a quelques années tout mon amour des agents des ressources humaines et de la souffrance qu'ils faisaient endurer à l'emploi déjà mal en point à l'époque. Aujourd'hui, après quelques années, les voilà qui récidivent.
Il y a un an, presque dix-huit mois même, j'ai constaté que l'emploi que j'occupais me pourrissait la vie et que malgrès l'indécence de la rémunération qui lui était liée, mon seul avenir viable se trouvait dans la fuite, ailleurs, loin. J'ai donc mis en oeuvre une recherche et bien malgré moi ai été contraint d'entrer en contact avec des services de ressources humaines, ou des sergents recruteurs, afin de leur expliquer à quel point j'étais un dieu de mon métier et qu'il fallait donc sans tarder qu'on se rencontre avant qu'une telle occase ne leur passe sous le nez. Peu ont répondu ( 3 ou 4 tout au plus ) et finalement j'ai fui chez quelqu'un qui m'a contacté plus directement et qui cherchait effectivement mon profil. Cepndant dans ceux qui ont répondu, deux d'entre eux ( sur 3 ou 4, rappelons le ) se sont montrés particulièrement irritants.
Le premier, m'a fait poireauter quelques 45 minutes avant de m'expliquer qu'il n'avait pas beaucoup de temps à m'accorder pour finalement passer 30 bonnes minutes à chercher tous les moyens pour m'humilier auprès de son client qui pour l'occasion était présent. Si ce mode de recrutement présente un intérêt quelquonque, ce dont je doute fortement, les conventions de Genève devraient l'interdire. Qu'un demi connard incapable d'appréhender mon métier se permette ce genre de pratique ne fait pas vraiment honneur à une profession qui, rappelons le, n'est déjà pas, à proprement parler, auréolée de gloire. De plus, être vulgaire n'a jamais aidé à faire ressortir le meilleurs de quelqu'un qu'il aspire à être président des états unis ou tourneur fraiseur.
Le second est un modèle du genre aussi, quoique plus agréable il n'en est pas moins irritant. J'avais postulé via internet auprès d'une banque en province qui cherchait peu ou prou mon profil technique. Puis pas de nouvelles jusqu'à, restez assis, 8 mois après où j'ai reçu un sympathique message m'annonçant un classique, "Malgré tout l'intérêt de votre candidature, nous sommes aux regrets ..." vous conaissez la suite. Le fait d'être recalé fait partie des recrutments, là n'est pas la question, mais putain ... HUIT MOIS ? Heureusement que je ne suis pas retenu mon colon ( ou ma colon selon qu'il s'agisse d'un crétin ou d'une crétine ), j'aime autant te dire qu'après huit mois, j'ai trouvé du boulot et même terminé ma période d'essais. Comment peut on croire qu'au bout de huit mois, un tel message puisse produire le début de quelque chose de positif ? Soit le candidat attendait benoitement une réponse, et à votre place je ne l'embaucherais pas et lui dire ne va pas l'aider, soit le candidat s'est dirigé vers autre chose. En huit mois, les gens normaux ont besoin de becter, personne ne peut se permettre d'attendre une réponse RH aussi longtemps. Bref vous avez perdu une occasion de ne rien faire et êtes passés, à mes yeux, pour d'authentiques cons.
Bref, j'ai très régulièrement de nouvelles raisons de détester ce corps de métier qu'est celui de gestionnaire de ressources humaines et vu le pli que ça prend, c'est parti pour durer.
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