lundi 6 mai 2019

Great Place To Work ... Ou pas

J'ai constaté il y a peu qu'un de mes anciens employeurs avais obtenu une nouvelle fois le très convoité label "Great Place To Work". J'ai quitté cet employeur suite à divers types de harcèlements qui sont monnaie courante chez lui et de fait je me pose la question: quelle valeur accorder à un label lorsqu'au moins un de ses bénéficiaires ne lui correspond pas, et aurait même des valeurs opposées ?

Il faut dire que l'ancienne boite présentait une belle façade, à tous les sens du terme :

  • Localisation excellente au centre de Paris
  • Salaires élevés
  • CE généreux et richement doté
  • Salle de repas confortable
  • Babyfoot, console de jeu, salle de sport
  • Séjour Ski offert tous les ans ( 3 jours avec la boite )

Mais alors face à tout ce bonheur de façade, vous aussi l'auriez donné ce label non ? Cependant lorsqu'on gratte un peu derrière la dorure, le tableau est moins reluisant.

Tout d'abord les horaires attendus, bien qu'affichés répondant à la norme des 35 heures, prendre ses RTT était plus que mal vu. Ils était payés, là n'est pas la question, cependant le choix de les prendre n'existait pas vraiment. 

Si lors d'un week-end ou lors de congés on ne répondait pas au téléphone, on se le voyait reproché systématiquement, le droit à la déconnexion n'existe pas. 

Télétravail autorisé, un jour par semaine, mais du coup comme tu n'as pas de transports, tu peux travailler plus et le dois, d'ailleurs la disponibilité demandée est de 24 heures sur 24 et de 7 jours sur 7.

Pas très Great Place To Work non ?

Mais ce n'est pas tout, nombre de managers se comportent en dictateurs ou jouent de harcèlement,  mais les conditions salariales sont telles que la loi de l'omerta règne, personne pour dénoncer les pratiques.

Personne ne se fait virer d'ailleurs, essentiellement parce que les indemnités de départ dans le cadre de rupture conventionnelle sont très intéressantes. Mais il ne faut pas se leurrer, derrière chaque rupture conventionnelle, c'est dans les faits un licenciement déguisé d'employés qui ont souvent eu le tort d'ouvrir leur gueule un peu trop fort, l'omerta vous dis-je. 

Bref, connaissant ceci , je me dis que finalement ce fichu palmarès Great Place To Work ne vaut rien, parce que les salopards qui ont les moyens de se l'acheter se l'offrent.

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